Votre cloud est-il net ?

Rédigé par ErickM Aucun commentaire
Classé dans : Infos, Energie, Internet Mots clés : Apple, CO2, Facebook, Google, Microsoft, Vidéo

Tel est le titre d'un rapport de Greenpeace International sorti en avril 2012. La croissance du cloud computing est exponentielle et la demande en électricité qu’elle génère est très forte. Mais cette demande est principalement satisfaite à partir de sources d’énergie sales et dangereuses pour notre santé, comme le charbon...

Le cloud, nuage en anglais, fait référence à ce qu'on appelle «informatique dans les nuages» ou cloud computing. Il s'agit simplement de divers services accessibles directement en ligne, sur Internet. Et cela sans qu'il soit nécessaire d'installer une application autre qu'un simple navigateur Web sur son ordinateur.

Dans la deuxième partie de l'article «Pourquoi éteindre mon ordinateur ? Cela ne sert à rien !...», j'abordais la question des data centers très énergivores et d'une certaine utilisation «déraisonnée» des outils du cloud et de Google en particulier... Si je prenais Google et son moteur de recherche à titre d'exemple, c'est plus pour le caractère emblématique de l'outil que pour stigmatiser la firme de Mountain View qui est, parmi les principaux acteurs du cloud computing — le rapport de Greenpeace le confirme —, un des meilleurs élèves de la classe en faisant de l'accès aux énergies renouvelables une priorité pour la croissance de son cloud.

Tableau : Classement des entreprises

Le tableau ci-dessus, extrait du rapport de Greenpeace, montre une liste des principales entreprises actives dans le secteur auxquelles Greenpeace attribue un «indice d'énergie propre». On y trouve aussi la part de l'énergie utilisée par les data centers qui est produite à partir du charbon et du nucléaire. Google y occupe une honorable troisième place juste derrière Dell et Yahoo qui caracolent en tête.

Par contre Apple n'est pas très haut dans le classement... Mais qui en aurait douté ? Il ne suffit pas de se prétendre vert pour l'être dans les faits ! Que les fans de la pomme se rassurent en constant qu'il y a pire encore avec les géants que sont Amazon, Microsoft ou encore IBM et Oracle... Il est temps d'agir et, à défaut de le faire directement en tant que «consom'acteur» qui boycotte les produits, demander aux responsables des firmes pointées du doigt par Greenpeace de faire évoluer positivement leur politique en la matière sera déjà une action judicieuse : aussi je vous invite à signer la pétition de Greenpeace.

Si vous faites partie des sceptiques qui pensent que signer une pétition ne va pas changer grand chose, détrompez-vous ! En 2010, Greenpeace avait déjà lancé une campagne demandant aux internautes de se mobiliser afin d'appeler les dirigeants du poids lourd des réseaux sociaux à se préoccuper de l'impact environnemental de leurs choix concernant l'approvisionnement électrique des data centers et de réorienter ceux-ci vers l'utilisation d'énergie renouvelable. Après 20 mois de mobilisation des sympathisants de Greenpeace, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a finit par céder. Et Apple a déjà réagi positivement peu de temps après la publication du rapport de Greenpeace en avril dernier. Reste à convaincre Microsoft et Amazon d'en faire autant !

Et maintenant, lors de la prochaine évolution de vos outils bureautique, choisirez-vous Microsoft Office 365 ? Google Documents ? Ou laisserez-vous le cloud de côté pour utiliser la suite Libre Office installée sur votre PC ?

 

ErickM

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